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raisons et sentiments ou comment devenir dingue
1 janvier 2016

Parenthèse dramaticohumoristique

Bonjour à tous!

Aux quelques fidèles qui me lisent depuis leur canapé, Comme vous le savez je change bientôt de vie, le 15 décembre l'enfer s'arrête, du moins je l'espère.

Je change de boulot, ne tenant pas un blog de tutoriel beauté avec des tutos coiffures( qu'est ce que tu veux que je te fasse des tutos coiffures avec 5 cm de cheveux sur la tête) qui pourrait me rapporter 15000 € par mois n'est ce pas Enjoy mon cul ou ne chante pas comme une blondinette de 40kg et qui se prétend sainte en remuant son petit cul ou en faisant du business de tout et n'importe quoi( Merci Taylor), me voilà donc dans l'obligation de travailler pour gagner ma vie, essayer de lui donner un sens quelconque.

Bah ouais je suis jolie je sais jouer la comédie mais je ne fais pas de 36 et n'ai pas le moindre piston. Est-ce que je dois pleurer, est-ce que je dois les envier, est-ce que je dois ruminer, poster des photos ou des vidéos amateur, me faire remonter la bile? Non.

Mais tu sais des fois la bile un jour te réveille, et tu te tord de douleur comme un mort agonisant en petite culotte sur le carrelage de ta salle de bain.

Cette histoire est vieille de mardi. Je ne sais si j'en avais parlé mais j'étais censée avoir rompu avec mon chasseur négoce en vins mais le coeur à ses raisons que la raison...En dépit de tout notre passif, des souffrances, des sacrifices que j' ai pu faire, je l'aime, c'est comme ça, j'aimerai qu'il en soit autrement mais je trouve tous les autres fades et sans saveur. Peut être que je changerai, mais j'aime me faire mal sinon je n'aurai pas tenu autant dans un monde aussi immonde et immoral qu'est celui de l'hôtellerie restauration.

Mardi donc, je me couche avec mon bien aimé, j'ai froids, je me colle à lui, j'enfouis ma tête sur son torse poilu qui sent habit rouge et je finis par m'endormir...

A 6h30, soudain, une terrible crampe sur la gauche de mon ventre me réveille, elle me tue. Je cours aux toilettes vomis mes tripes(principalement de la flotte, le reste de toutes les conneries ayant étés ingurgitées la veille digérées).

L'homme accourt à la salle de bain allongée j'ai chaud je transpire le visage collé au carrelage.

J essaie de me recoucher, je me tord de douleur(Est- ce que c'est la faute aux oréos ou au disarrono que j'ai bu toute seule dans mon bain?)

Ni une ni deux, on part aux urgences, je suis pliées en deux, un mélange de mémé et du bossu de notre dame, l homme rigole malgré lui, j'ai envie de le tabasser mais la douleur m'en empêche.

Arrivée aux urgences je ne tiens toujours pas je m'allonge sur le sol, on fini par me transporter dans un box.

Dans les hopitaux, parce que je ne vous cacherai pas qu'il ne s'agit pas de mon premier séjour, j'ai toujours remarqué qu'il y avait 2 types d'infirmières: les grosses connasses tu te demande pourquoi elles font ce boulot et les adorables, sur ce coup là j'ai eu de la chance.

Après il y a l'attente, parce que attendre 3h avant qu'on 'occupe de toi alors que sur l'échelle de la douleur tu es à 8 c'est plutôt difficile. et comme j'ai réitéré jeudi(hier), bref je vais vous raconter tout ça.

Dans le box j'hurle, depuis déjà 3h, j'ai l'impression que quelqu'un est entrain d'essorer mes boyaux, je crève.

S'en suit l' éternelle question:" Etes vous enceinte?- Mais non!!!!- Vous en êtes sûres-Certaine-On va tout de même vous faire un bilan sanguin"

Salope, salope!!!! Je sais ce que j'ai, c'est de la matière fécale je suis remplie bien qu'allant chaque jour aux toilettes, je pense que c'est cette douleur.

Je pleure, je craque, elles me piquent 3 fois avant d'y arriver, et après c'est la perfusion, celle là aussi a eu du mal à rentrer.

Je m'apprêtais à écrire une lettre à mes proches quand on me propose enfin de la morphine parce que la douleur est très forte, 5 minutes plus tard mon Jules entre,il rit à moitié, je suis shootée c'est le pied, je ferme les yeux je lutte lui sourit, il me dis qu'il part travailler et qu'il reviendra avec tout ce qu'il faut.

C'est pas grave j'ai la morphine...

Mais ça y est on m' appelle, radio.

Sur un fauteuil on me transporte, je suis courbée, je me maintien droite, radio, clac, clac.

Ensuite je pense que ma radio a fait le tour de l'hôpital...remplie de merde:"Un ballon de Rugby sur la gauche, un ballon de hand au milieu et encore de l'autre côté" c'est pas moi qui l' a dit c'est le docteur...J 'aurai pu vous,la mettre en pièce jointe mais je ne veux pas vous faire pleurer avant les fêtes, en ayant moi même déjà pleuré...

Alors ça y est o va enfin pouvoir s'occuper de moi!

C'est parti, un lavage à faire moi même, comme une sodomie avec un sexe du qualibre d'un crayon de papier, j'attends 10 min je me tord de douleur je vais aux toilettes, quasi rien.

Nous voila reparti pour un 2 ème toujours rien, j'ai mal je veux ma morphine, i like to do it with you...

Ils se décident finalement à me donner un liquide à boire, à la vanille soit disant je n'ai céssé de le vomir.

Mon chéri revient avec ma grenouillère, une part de flan, des marrons glacés alors que rien de l'idée de les voir me donne la gerbe.

Je suis shootée, j'ai mal aussi et je ne parviens pas à lui parler. il repars, un infirmier vient me rapporter un"repas léger", l'horreur absolue une soupe qui ressemble à de la flotte, un fromage blanc(je hais le fromage blanc) une compote à la banane. Et un deux trois vomi! On m' a demandé de reboire le liquide, j'ai essayé, j'ai réussi à boire 3 verres sans vomir. Vers 5h du matin je suis allée aux toilettes, pour pas grand chose, idem le matin mais ça allait un peu mieux, même si j'étais toujours plié.

Ce matin là(mercredi) mon homme est venu me chercher, c'était le jour de son anniversaire. J'étais vraiment mal, mais je voulais au moins déjeuner avec lui, essayer et qu'il me ramène chez mes parents que je puisse faire la nouvelle "purge" qu'ils 'avaient administrée.

Après lui avoir donné son joli cadeau(une montre suisse dont je tairai la marque), j'essayais de faire bonne figure mais je crevais.

Arrivée au restaurant, j'ai avalé la moitié de mes pasta alle vongole, et puis je l' ai préssé pour qu'on rentre il m'a déposé et est vite reparti.

Je me suis retrouvée seule avec mon litre d'eau et ma préparation chocolatée à boire, suivi de trois litres de boissons de mon choix.

J'ai attaqué, jai fini me suis un peu vidée, me suis couchée, à 3 heures douleur foudroyante, 2 spasfon, un lexo(ok je serai un très mauvais médecin je le sais, mais quand je vais mal je suis prête à tout pour qu'on vienne m'absoudre).

Le lendemain à 8h je n'avais pas le choix je devais retourner aux urgences, avec Maman cette fois.Après avoir attendu 3 h on est venu s'ocupper de moi.

Ils ot obté pour un grand lavement... Un grand lavement c'est quand on te fout un litre d'eau tiède avec un produit mélange tout ça^par le rectum.

Je vous ai déjà dit que la sodomie c'était pas mon truc?

C'était pareil. Elle m'a dit de me détendre que ça allait bien se passer, et puis elle l' aenfoncé, le tube.

J'ai eu tellement mal...une fois la besogne terminée elle m'a demandé de garder le produit le plus longtemps possible.

Au bout de 10 min dans le couloir des urgences je filais dans les toilettes publiques, et là juste de la flotte rien d'autre.

Ils m'ont à nouveaux mise dans le couloir, à la file indienne entourée de vieux et m'ont donné un produit à boire, un énième, et m' ont dit d'aller me vider dans les toilettes publiques.

J'ai commencé à craquer, mais comme il faut.

Je me suis résignée sur mon brancard, devant moi un vieux porc se masturbait, posé sur le côté je voyais son cul et le geste dèrrière lui.

Je n'avais pas la moindre force mais je l'aurais trucidé. Ensuite un vieux avec les burnes à l'air venait aux toilettes toutes les 3 minutes.

Là j'ai pété un plomb, pliée en deux j'ai d'abord dit au type d'arrêter d'utiliser ces chiottes alors qu'il en avait en face de lui, et ensuite j'ai dis à l'autre" Vous êtes un vieux porc pervers vous ferez mieus d'être eutanasié" il m' a sourit?!!!!! J'ai hurlé aux infirmières que je ne pouvais pas rester dans ces conditions entre l'autre qui se branle et l'autre qui va cracher et faire je ne sais quoi dans les toilettes.

J'ai tellement hurlé que ça a fini par porter ses fruits, ils m'ont remis dans un box, j'ai pu boire mon produit tranquillement. et aller aux toilettes publiques:) :( Mais j'avais super mal et je n'arrivais pas à uriner, donc perfusion de débrida et sondage urinaire, j'étais vraiment en enfer.

Un jeune chirurgien est venu me voir et m'a offert mon premier toucher rectal, je suis pourtant très classique.

J'ai fini par avaler l'intégralité de la boissson, non sans difficulté c'était horriblement déguelasse.

Ils ne voulaient pas me laisser partir. Moi c'était ça ou je me défenestrai. Au moins ils ont enfin trouvé le diagnostic, qui n'est malheureusement pas bon donc je vais devoir aller voir d'autres médecins,et subir d'autres examens.

On notera quand même ce magnifique jeune chirurgien au crâne rasé et au grands yeux verts qui a palpé mon ventre de ballon de foot(un deuxième).

Je ne souhaite à personne ce que j'ai vécu.

Mais je plains le personnel, tout le monde va aux urgences pour n'importe quoi, mal de gorge, respiration difficile...c'est du grand n'importe quoi rien qu'hier 100 personnes dont 2 décès.

Mais quand je vois tous ces vieux...

Je vous jure je n'en peux plus et ces fêtes de fin d'année me foutent le bourdon.

Je vous souhaite tout de mêm d'excellentes fêtes de Noêl, avec vos proches et vos amoureux(ses)!

Et surtout buvez de l'eau!

A bientôt!

    

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Commentaires
O
Merci mais je crois que je me passerai bien de protections :) !
S
Tu as vécu l'enfer, ce qui ne tue pas, te renforce !<br /> <br /> Courage !
raisons et sentiments ou comment devenir dingue
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